Auteur : Jo Walton

Éditions : Denoel 

Année de sortie : Avril 2016 

Nombre de pages : 352

Synopsis : Londres. 1960. Dix ans ont passé depuis l’attentat contre Hitler déjoué par Peter Carmichael. L’homme qui fut un brillant inspecteur de Scotland Yard dirige maintenant le Guet, la redoutable police secrète créée par Mark Normanby pour juguler l’opposition et traquer les Juifs. Il a adopté Elvira Royston, la fille de son ancien adjoint. 

Alors que la jeune Elvira se forge lentement mais sûrement une conscience politique et découvre avec effroi les coulisses d’une Angleterre vendue au fascisme, de nouveaux mouvements sur l’échiquier politique secouent le pays. Le retour du duc de Windsor, fasciné par Hitler, n’étant pas le moindre. 

En danger, plus que jamais, Carmichael va être confronté au plus grand défi de son existence. 

Avec Une demi-couronne, Jo Walton clôt en beauté sa trilogie du Subtil changement (Le Cercle de Farthing, Hamlet au paradis) et nous rappelle que les Justes, aussi, peuvent écrire l’Histoire.

.

Qu'est ce que j'en ai pensé ? 

✏ Avant de l'acheter : C’est les éditions Denoël qui m’ont envoyé ce livre qui faisait partie de la sélection du mois d’avril ! J’avoue que j’ai eu un peu moins de temps que prévu pour le lire étant donné que je révise mes partiels mais je l’ai enfin fini ! 

J’avais déjà lu Hamlet au Paradis qui est dans la même ligné avec les mêmes personnages et comme j’avais bien apprécié j’ai bien voulu jeter un coup d’oeil a celui ci :) 

✏ L'histoire : On suit toujours l’histoire de Carmichael qui est à la tête du Guet, faisant partie de la police et il est censé traquer les juifs. Car il faut rappeler que dans ce roman, Hitler est toujours au pouvoir et la traque des Juifs par le 1er ministre anglais fait rage. Mais secrètement le Guet protège et transportent des Juifs vers un avenir meilleur. On suit donc ses aventures toujours aussi corrompues et politiques avec le gouvernement anglais et les différents personnages hauts placés. 

Mais d’un autre coté, d’un autre point de vue il y’a Elvira qui est sa pupille, il en a la garde depuis la mort du père de cette dernière. Elle a fait ses études en Suisse pour être loin de tous ces problèmes politiques et de la dangerosité du métier qu’exerce son « oncle ». C’est la bas qu’elle s’est liée d’amitié avec une demoiselle avec qui elle vit, chaperonné par la mère de la maison. Et c’est tout naturellement qu’Elvira va devoir faire son entrée à la cour, et être présentée à la reine avec son amie d’enfance. Mais rien ne va se passer comme prévu.. Entre Alan qui fait la cour aux demoiselles, une soirée qui va mal se terminer et les arrestations dont elle est victime.. La vie de lady ne donne pas forcément envie ! 

Je dois avouer que j’ai eu du mal avec l’histoire, avec tous ces personnages corrompus et les différents mouvements politiques. Allez savoir pourquoi j’avais un peu de mal par moment, bien que j’ai apprécié l’histoire qui tournait autour d’Elvira et la fin qui est quand même bien sympa et clôture bien la trilogie anglaise ! 

✏ Les personnages : J’ai du mal à m’attacher aux personnages à part celui d’Elvira bien que j’avais envie de la secouer par moment, comme si elle ne voulait pas arranger la situation et qu’elle se plaisait en prison limite en train de se faire interroger de tous les cotés. C’est une forte personnalité qui arrive a s’affirmer dans le milieu de l’aristocratie anglaise alors que les femmes n’ont pas forcément le droit a la parole ou tout simplement de dire non. 

Un autre personnage que j’ai apprécié a été celui de Jack, qui n’est pourtant pas un personnage principal il a son rôle a jouer, je me suis pris d’affection pour cet homme qui n’avait rien demandé a personne et qui voulait filer le parfait amour dans une époque où l’homosexualité est interdite.

✏ Au final, une bonne lecture bien que j’ai préféré le tome précédent, peut être car l’intrigue était plus prenante selon moi ? Ici je me suis trop embrouillée les pinceaux avec les politiques et les grands noms anglais. Mais la fin rattrape le tout étant donné qu’elle clôture bien ce qu’il a pu se passer auparavant, mais un passage avec le futur d’Elvira aurait été appréciable.. Mais au moins ici l’imagination est infinie 

✏ Note : 6.5/10.