Avis livresque Hamlet au Paradis

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Auteur : Jo Walton
Éditions : Denoël 
Année de sortie : 01 Octobre 2015 
Nombre de pages : 352 pages 

Synopsis : Londres. 1949. Viola Lark a coupé les ponts avec sa noble famille pour faire carrière dans le théâtre. Quand on lui propose de jouer le rôle-titre dans un Hamlet modernisé où les genres ont été chamboulés, elle n'hésite pas une seconde. Mais l'euphorie est de courte durée, car une des actrices de la troupe vient de mourir dans l'explosion de sa maison de banlieue. Chargé de l'affaire, l'inspecteur Carmichael de Scotland Yard découvre vite que cette explosion n'est pas due à une des nombreuses bombes défectueuses du Blitz. Dans le même temps, Viola va cruellement s'apercevoir qu'elle ne peut échapper ni à la politique ni à sa famille dans une Angleterre qui embrasse la botte allemande et rampe lentement vers un fascisme de plus en plus assumé. Hamlet au paradis est le second volume de la trilogie du Subtil changement. On y retrouve l'inspecteur Carmichael, en fort mauvaise posture, ainsi que l'élégant mélange d'uchronie et de polar so british qui a fait le succès du Cercle de Farthing.

Qu'est ce que j'en ai pensé ? 

 Avant de l'acheter : Il faisait aussi partie de la sélection des éditions Denoël, et celui ci me faisait énormément envie. Rien que la couverture était toute belle et surtout le résumé… On parle de Seconde Guerre Mondiale, se passe à Londres et il y’a une histoire de mort, que demande le peuple ?

 L'histoire : On retrouve tout d’abord Viola Lark qui est une actrice influente dans le milieu du théatre. Elle a du renoncer à sa famille noble pour pouvoir vivre son rêve. On la retrouve avec un metteur en scène qui lui propose le rôle principal dans la pièce d’Hamlet, elle va en effet jouer un homme. 
Malheureusement, en même temps, une bombe explose dans une maison et on retrouve deux corps à l’intérieur, un mystérieux homme et Lauria, qui doit aussi jouer dans la même pièce que Viola. 
On suit donc en parallèle, l’inspecteur Carmichael qui est chargé de l’enquête, il doit découvrir qui a fait ça et pourquoi. 

Un chapitre se fait sous le point de vue de Viola et le suivant sous celui de l’inspecteur. Ce qui permet une même histoire avec deux visions totalement différente. On a des informations d’un coté, que l’autre n’aura pas et on aime avoir une longueur d’avance sur tous les personnages. 

Je ne peux pas trop vous en révéler, étant donné que la famille de Viola va se rapprocher d’elle pour un but précis, ce qui va relier Viola & Lauria un peu plus que par une pièce.. 
La fin, bien que l’on s’y attend on espère qu’elle sera différente que la seule option possible.. Et pourtant on reste un peu sur les fesses de cette fin (mais dans le bon sens ! ) 

 Les personnages : On retrouve notamment Viola qui est une personne sincère et terriblement humaine. On se sent proche d’elle, dans ses questionnements, ses joies, ses peines et ses amours. 
On aime la suivre dans ses différents rôles, autant sur scène que dans la vie.. 
On a aussi d’autres personnages auxquels j’ai préféré m’intéresser comme les différents membres de la famille de Viola, qui sont tous au final bien hypocrites.. Mais aussi aux autres personnages proches de Viola comme Devlin, qui deviendra son amoureux. 
On oublie pas l’inspecteur qui évolue dans un monde où la police est corrompue, où Hitler règne en maitre sur l’Europe sans oublier le gouvernement qui est tout aussi corrompu.. 

 Au final, une bien belle découverte que j’ai apprécié. Je pensais pas autant l’apprécier, et au final on se prend vite à l’histoire. Le rythme est bien rapide, sans longueur et le fait d’avoir deux points de vue différents nous permet encore moins de nous ennuyer. 
La fin est vraiment pas mal, on espère longuement qu’il y en a une autre et en fait.. Pas du tout haha. 


 Note : 8/10

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